Blanc ou Ecu de Romans (point sous la 2 ème lettre), il existe plusieurs pièces différentes. Un écu, par exemple, vaudra toujours trois livres, mais il se frappe en or au XIIIe siècle et en argent (écu blanc) au XVIe siècle. De même, au XVIIIe siècle, l'écu en argent se décline en plusieurs pièces :
• l'écu de Navarre (1718) de 24,475 g ;
• l'écu aux 8 L (1721), de 23,590 g.
• le quart d’écu
• le huitième d’écu
• le douzain valant 12 deniers
Entre 1450 à 1750 avec : les réformes religieuses
une montée des échanges et de la production
la découverte des Amériques et des Indes
un gonflement de la richesse mobilière plus rapide que celui de la richesse liée à l’exploitation de la terre
l’abondance des métaux précieux en provenance des mines d’Amérique du sud se posent de nombreuses questions comme la relation entre cette abondance et la hausse des prix très forte que l’on constate partout en Europe, le bien-fondé des politiques commerciales qui laissent s’échapper le métal à l’étranger et donc la question de l’accumulation ou de la circulation des espèces.
Ces réalités conduisent à une intense réflexion sur le rôle des monnaies et la législation qui s’impose aux échanges monétaires. Des thèses font valoir que le marchand est puissant parce que riche d’espèces monétaires et que la puissance du prince est d’accumuler également les signes monétaires pour financer ses ambitions. D’autres soulignent qu’il s’agit d’une illusion, et que la vraie richesse est ailleurs.
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